Average speed: 13.93 km/h
Total time: 07:19:02
Détails techniques | |||||
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date | 05 juillet 2012 | ||||
étapes | Saint-Mathurin-sur-Loire, Les Ponts-de-Cé, Bouchemaine, Béhuard, Chalonnes-sur-Lore, Montjean-sur-Loire | ||||
équipage | Shazen, Stoumik, Minna | ||||
météo | Ciel couvert, quelques rares averses l’après-midi | ||||
kms | 60.293 | ||||
temps | 4h30:48 | ||||
moyenne | 13.4 km/h | ||||
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Saint-Mathurin-sur-Loire > Les Ponts-de-Cé
Ce matin, nous nous réveillons de bonne humeur comme à l’accoutumée. Il ne pleut pas et c’est, pour nous, déjà une bonne nouvelle.
Malgré l’humidité ambiante liée à la rosée matinale (il a plu la veille et pendant la nuit), nous prenons notre petit-déjeuner dehors avec vue sur l’église de Saint-Mathurin-sur-Loire : plutôt sympathique comme réveil !
Mais chez les Chatmouettes nous avons aussi l’esprit pratique car nous profitons de cette pause et des quelques rayons de soleil pour faire sécher la toile de tente qui semble avoir transpiré toute la nuit.
L’occasion également de trouver notre tant attendu « Bonjour du jour » et aujourd’hui c’est Stoumik qui s’y colle. Ce sera « Bichoul » !
#bonjourDuJour bichoul. Bichoul à tous !
Quelques minutes plus tard, tente et matériel rangés, les Chatmouettes sont parés à partir.
Les premiers kilomètres du parcours se font à l’écart de la Loire dans la campagne angevine. Mais pour autant, ils n’en sont pas moins déplaisants.
A La Daguenière, nous profitons de la traversée de la commune et d’une boulangerie pour acheter une baguette ! Ce sera toujours ça de plus en moins à acheter 😉
Quelques hectomètres plus loin, nous retrouvons la Loire et ne la quittons presque plus jusqu’à Saint Aubin, qui se situe juste au Nord de Les Ponts-de-Cé. C’est ici que nous effectuons notre première pause de la journée après avoir parcouru près de 20 kilomètres à une allure assez soutenue sans presque s’en rendre compte. Minna fut d’ailleurs la première étonnée lorsque Stoumik lui retranscrit la moyenne à laquelle les Chatmouettes roulaient : « On a l’impression d’être parti depuis 1/4 d’heure et cela fait plus d’une heure que l’on roule ! »
Preuve en est que les Chatmouettes sont en forme !
Nous profitons également de cet arrêt pour nous dévêtir, le soleil se faisant de plus en plus ressentir.
Pause à les ponts de cé. Nous avons changé de rive. http://ur1.ca/9q8dl
Les Ponts-de-Cé > Bouchemaine
Après Les Ponts-de-Cé, la route se poursuit le long de la partie finale du canal de Saint-Aubin, lequel rejoint en amont l’Authion.
Cet endroit constitue un lieu privilégié pour les promeneurs et les joggeurs mais aussi pour les Chatmouettes puisque la piste est très bien aménagée et permet de croiser quelques personnes en balade. Autant vous dire que les « Bichoul » ont fusé de toutes parts 😉
C’est d’ailleurs en disant bonjour à un groupe de promeneurs que nous avons eu notre plus gros fou rire de la journée ! En effet, l’une de ces personnes, après nous avoir répondu « Bonjour » s’est exprimé de la manière suivante : « pffff, ils ne savent même pas dire bonjour… ». Celle-ci nous prenant certainement pour des étrangers venus d’un lointain pays 😉
Bouchemaine > Béhuard
Passé le cours d’eau, nous faisons une halte dans la commune et en profitons pour aller faire les courses dans une supérette. A notre sortie du magasin, un gentil papy semble étonné de nous voir avec tout cet attirail sur nos bicylettes, et nous encourage de vive voix. Il semble ravi de voir qu’il y a encore des gens qui font du vélo et qui se donnent à fond. Nous lui répondons : « Nous ne sommes heureusement pas les seuls, et nous sommes nombreux sur le parcours de la Loire à vélo ! ».
Après cet échange plus que sympathique et réconfortant, nous reprenons notre aventure en longeant la rive de La Maine vers le Sud.
Quelques centaines de mètres plus loin, nous arrivons au niveau de la confluence de la Loire et de la Maine, d’où nous apercevons également le pont de Bouchemaine que nous avons traversé quelques instants auparavant.
En direction de l’île de Béhuard, nous faisons face à la première des deux seules difficultés de la journée. Une côte entre les lieux-dit « La Pointe » et « Epiré » qui nous donne sacrément du fil à retordre. Pourtant, c’est assez rigolo car durant toute cette ascension, une joggeuse s’entraine à nos côtés, à monter puis redescendre la pente.
Enfin, nous arrivons exténués sur les hauteurs d’Epiré ! Et dire que cette côte était une partie de plaisir comparée à d’autres.
Le temps de reprendre notre souffle, et nous repartons vers notre prochaine étape. La route finie, bien évidement, par redescendre plus loin et rejoindre les abords de la Loire. A partir d’ici, nous longeons pendant quelques temps une ligne de chemin de fer sur une piste boisée, qui ne nous donne même pas l’occasion de croiser un train.
La route nous offre toutefois une drôle de surprise lorsque nous nous retrouvons face une sorte de statue de pierre qui semble provenir directement de l’île de Pâques. On se croirait devant un Moaï !
Circulant sur un chemin clairsemé de zones d’ombres et de soleil, nous en profitons pour remettre au goût du jour un jeu bien connu : le « 1,2,3 soleil ».
Le principe : au début de la traversée d’une partie ombragée, il faut commencer par 1, compter 2 au milieu et 3 à la fin, et enfin lorsque apparait la zone de soleil, s’exclamer « soleil » !
Un jeu simple en apparence mais qui met le sens du rythme et du tempo en application, certaines ombres étant petites et d’autres très grandes 😉
Mais l’heure n’est plus à la rigolade ! Les Chatmouettes commencent à être affamés, et sont en quête d’un lieu pour faire une halte déjeuner. L’île de Béhuard, comme nous l’avions prévu fera un endroit idéal !
Située sur la Loire un peu à l’écart de la piste initiale, il faut faire un petit détour pour y parvenir. Mais cela en vaut la peine ! L’endroit est très joli et typique, notamment le village constitué de ruelles pavées et de maisons en pierre.
Après avoir cherché vainement un point d’eau potable, et aperçu une nonne sur l’une des plages de l’île, nous nous installons finalement à l’endroit le plus symbolique de l’île, devant l’église.
Celle-ci fut selon la légende, « bâtie sur un rocher par Louis XI pour remercier le ciel de l’avoir sauvé d’un naufrage ». Et à dire vrai, celle-ci est bien construite sur un rocher…
Sans eau potable, c’est donc avec celle de nos gourdes que nous décidons de préparer le repas. Pendant celui-ci, Minna fera également la rencontre d’un petit chat, attiré sans doute par la curiosité et la faim !
Notre déjeuner terminé, nous nous remettons en quête d’un point d’eau car nos réserves sont désormais à sec :
- Stoumik, de son côte, parvient à trouver une fontaine derrière l’église mais l’eau n’est pas potable. Qu’à cela ne tienne, ce sera l’occasion de faire la vaisselle.
- Minna, elle, est envoyée en mission « gourde » dans le bar le plus proche situé à quelques pas. Son rapport sera sans compromis, la dame du bar lui répondant :
« A l’entrée du village près du parking, il y a un robinet ! Au revoir. » - Shazen, pour sa part, s’occupe en rangeant le matériel et en prenant des photos 😉
C’est donc en repartant de l’île que nous trouvons le robinet tant convoité, et en profitons pour remplir nos gourdes !
Déjeuner sur l’île de #Béhuard, devant église bâtie par Louis XI sur un rocher remerciement aux cieux de l’avoir sauvé d’un naufrage
Béhuard > Chalonnes-sur-Loire
Le ventre bien repu, nous pouvons reprendre notre route. Mais à peine sorti de l’île et retrouvé l’itinéraire de « La Loire à vélo » à Savennières, nous nous retrouvons face à la deuxième difficulté de la journée : une nouvelle côte !
Rebelote, il faut serrer les dents et tenir bon jusqu’en haut. Mais la tâche semble ici moins ardue, sans doute que la pause du midi n’y est pas étrangère.
Nous continuons sur les hauteurs quelques instants puis redescendons vers les berges de la Loire. Mais au moment de retrouver celle-ci, les premières gouttes de pluie font leur apparition. Notre première averse de l’aventure, car jusqu’à maintenant, la pluie nous avait épargné sur la route. Dieu soit loué, nous avons juste le temps de nous réfugier sous un abri dans un camping, avant que le déluge ne s’abatte !
Quelques minutes plus tard, l’averse passée, nous reprenons notre chemin sous un ciel menaçant jusqu’à l’île de Chalonnes, à moins de 10 kilomètres.
Chalonnes-sur-Loire > Montjean-sur-Loire
Arrivés à la perpendiculaire du pont qui rejoint l’île, il faut redoubler de prudence car celui-ci est emprunté par une départementale. Elle traverse d’ailleurs l’île pour rejoindre la commune de Chalonnes-sur-Loire de l’autre côté de la rive. Fort heureusement, l’ouvrage offre aux cyclistes une voie spécialement aménagée, ce qui n’est pas un luxe. Cela permet également de s’arrêter admirer le paysage 😉
Nous voici sur l’île, mais pas n’importe quelle île, la plus grande de la Loire, avec plus d’une dizaine de kilomètres de long !
Nous effectuons un léger détour par l’Est pour nous retrouver face à la commune de Chalonnes-sur-Loire située sur la rive sud de La Loire. Nous profitons de l’abri que constitue le pont sous lequel nous sommes pour prendre des forces et laisser passer les quelques gouttes d’eau.
Puis nous reprenons notre expédition sur l’île de Chalonnes, qui de par sa taille ne donne pas l’impression d’être sur une île. Mais la route asphaltée qui la longe est plate, sans circulation et arborée ce qui rend la balade plaisante.
Soudain, au lieu-dit « La Basse île », nous apercevons un drôle de bâtiment, bordé d’une grande affiche rouge représentant Lénine arborant un verre à la main ! Et sur laquelle on peut y lire : « Le Lenin Café : musée, bistrot, débat, concert ». Il n’en faut pas plus pour attiser la curiosité des Chatmouettes, qui stoppent pour découvrir ce lieu insolite ! Malheureusement, nous n’aurons pas l’occasion de faire une halte digne de ce nom, car il nous reste des kilomètres à faire.
De retour en selle, nous continuons sur les derniers kilomètres de l’île et parvenons à son extrémité. Nous empruntons alors une sorte de passerelle-pont qui nous permet de rejoindre la « terre ferme » sur la rive Sud. Depuis la passerelle nous sommes rassurés de voir au loin le lieu de notre étape finale pour la journée : Montjean-sur-Loire.
Mais nous le sommes un peu moins lorsque nous découvrons par la même occasion, une sorte de monstre surgissant des arbres. En fait, il s’agit de l’ancienne entrée d’une mine de charbon, plus exactement d’un chevalement de mine, située au dessus du puits.
Il ne nous reste que quelques coups de pédales à donner pour arriver à Montjean-sur-Loire, qui fut jusqu’au XVIIIème siècle, un port fluvial d’importance avec près de 12 000 bateaux y faisant halte chaque année !
Nous arrivons au camping « de la promenade » peu après.
Arrivée, fin d’étape : #Montjean-sur-loire. À part 1 averse hier soir et qqs gouttes cet après-m’, le temps est avec nous pour l’instant
Après avoir choisi judicieusement notre emplacement, nous nous mettons à l’œuvre pour monter notre maison quotidienne. Après cette désormais routine, nous profitons des quelques rayons de soleil pour aller faire une lessive et laisser sécher les affaires pendant que nous allons visiter le bourg. Et surtout acheter à manger ! Nous en profitons pour grimper à l’église qui offre un point de vue remarquable sur Montjean-sur-Loire.
De retour au camping, nous nous offrons un bon repas réparateur et en profitons pour philosopher sur ce qu’est la vie de cyclotouriste Chatmouette, pas toujours facile d’ailleurs comme nous le démontre Shazen…la tête à l’envers.
Journée type:réveil naturel,petit déjeuner,toilette,rangement,démontage tente,départ,pauses,déjeuner,reprise étape,pauses,fin étape(1/3)
montage tente,courses à vélo (lait,fruits,etc),douches,rédaction carnet de bord,rappel étape lendemain,dîner,vaisselle (2/3)
balade bord de Loire dans le soleil couchant,jeu2société,dodo (3/3)
+ on avance, + les gens vivent avec la #Loire. C impressionnant. Beaucoup + de #gabarres, de #ports…
Puis, une fois n’est pas coutume, nous passons la soirée à jouer aux cartes, en profitant de l’installation spacieuse d’un barnum à quelques pas de notre tente.
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Relu et corrigé par scrubie
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